Les conséquences écologiques de la whey industrielle

À l’heure où 8 Français sur 10 se sentent concernés par l’environnement1, on peut difficilement faire l’impasse sur les conséquences écologiques de la production de whey. Rappelons que ce produit est, à ce jour, la protéine en poudre la plus consommée par les sportifs et les adeptes de musculation. Chaque année, plusieurs tonnes de ce produit sont écoulées sur le marché européen. D’où les inquiétudes sur les conséquences écologiques de sa production. Le processus de fabrication de la whey protéine cause-t-il des dégâts sur la planète ? La whey industrielle est-elle néfaste pour l’environnement ?

La whey protéine : un produit issu du lait

Avant toute chose, il faut rappeler que la whey est issue de la filtration du lait. Pour évaluer l’impact de la whey sur l’environnement, nous devons donc déjà nous pencher sur cette matière première. Malheureusement aujourd’hui, la plupart des wheys sont issues d’élevage intensifs, hors France voire hors UE.

heads of black and white holstein cows feeding on grass in stable in holland
heads of black and white holstein cows feeding on grass in stable in holland

En dehors de l’Union européenne, les conditions d’élevage sont beaucoup moins strictes et les farines d’origines animales sont autorisées. Là où la productivité prime, les exploitants des fermes laitières recourent à l’élevage intensif, avec son lot d’inconvénients, dont la souffrance animale, la pollution et une empreinte carbone déplorable.

Au sein de l’Union européenne, les vaches sont, à priori, élevées dans de meilleures conditions en raison de normes bien plus strictes. En effet, l’élevage intensif, bien qu’encore très présent, aurait tendance à perdre du terrain. Mais le bétail est nourri en grande partie avec du soja, principalement importé du Brésil. Pour soutenir cette filière, les autorités brésiliennes ont multiplié les décisions pour accroître les surfaces cultivables. Cette politique favorise la déforestation à grande échelle. La déforestation liée à la production laitière et de viande occidentale est appelée « déforestation d’importation ».

Bon à savoir : 95 % du soja produit au Brésil serait OGM selon Greenpeace. En Europe, vous ne trouverez aucune mention « OGM » sur l’emballage de la whey, même si les vaches qui ont produit le lait ont consommé des OGM pendant toute leur vie.

Pour minimiser l’impact écologique de la consommation de lait et de whey par extension, il faudrait donc privilégier du lait produit localement et dans des élevages en agriculture extensive et/ou biologique. Idéalement, au sein de ces élevages, les vaches ne brouteront pas sur des surfaces destinées à faire pousser des denrées pour l’alimentation humaine. Par exemple, on réservera aux bêtes les flancs de montagne et les parcelles libérées dans le cadre de la rotation des cultures.

Le bétail se nourrira essentiellement d’herbe de la zone géographique, sans avoir recours à des compléments comme le soja.

Dans des agricultures comme celles-ci, le bétail n’est plus consommateur de l’écosystème, mais participe à son équilibre. C’est le cas, par exemple, d’éleveurs implantés dans les Alpes, comme ceux des secteurs d’appellations Beaufort et Tomme de Savoie. Protéalpes se fournit directement auprès de ces producteurs primaires, pour garantir la qualité de la whey produite.

Au sein de ces exploitations, la qualité prime sur la productivité. Les vaches produisent moins de lait que dans l’élevage intensif. On évite de recourir au soja. Les espèces élevées sont aussi traditionnelles et ont évolué avec leur milieu. Ainsi, plus de résistance des animaux au climat rude, et pas de recours systématique aux traitements antibiotiques.

Le coût écologique de l’importation de lait et de protéines en poudre, attention au « greenwashing »

En soi, l’importation de lait ou de poudre de whey alourdit naturellement l’impact écologique des protéines en poudre. Un grand nombre de marques utilisent le lait de vaches néozélandaises pour produire leurs protéines en poudre. Dans cette partie du monde, le climat permettrait de laisser le bétail bien plus longtemps dans les prairies. 

Même si des vaches peuvent rester toute l’année en extérieur, tout en étant nourries au soja, quid des énormes quantités d’énergie fossile pour transporter ces matières de la Nouvelle-Zélande vers l’Europe ?

Conscientes des dégâts causés à l’environnement et surtout des coûts engagés, certaines marques ont décidé d’implanter leur unité de production de protéines en poudre en Nouvelle-Zélande. Toujours est-il que la protéine en poudre doit toujours parcourir des milliers de kilomètres pour rejoindre l’Europe. Cette idée ne résout donc pas la pollution et les rejets de dioxyde de carbone liés au transport maritime ou aérien. En effet, la délocalisation ne réduit pas l’impact écologique et l’empreinte carbone des protéines en poudre, bien au contraire.

Qu’en est-il des autres ingrédients qui composent la whey et les protéines en poudre ?

La whey vendue prête à l’emploi n’est, en réalité, pas uniquement composée de whey. Dans le but d’en améliorer le goût ou la texture, les producteurs ajoutent des additifs comme des édulcorants, des colorants, des tensioactifs ou encore des épaississants. Ces substances proviennent principalement de l’industrie chimique. La production de ces additifs fait intervenir de nombreuses réactions chimiques, des solvants, qui produisent des déchets difficiles à recycler et à dégrader naturellement.

Les additifs mélangés avec les protéines en poudre comme le sucralose, n’existent pas de manière naturelle. Il en résulte que le vivant n’est pas en mesure de les assimiler et de les transformer. Ces composés s’accumulent alors dans l’environnement et peuvent perturber l’écosystème.

Également, on peut s’intéresser au cas du danger des lécithines issues du soja. Hormis le fait que les pousses de soja sont quasi-systématiquement des OGM, la lécithine est souvent extraite en employant des solvants chimiques. 

Bon à savoir : les lécithines de soja servent principalement à réduire les propriétés moussantes du lactosérum. En les mélangeant aux protéines en poudre, celles-ci mousseront moins et rassureront les sportifs. Cet ajout n’altère pas les acides aminés et les BCAA présents dans la whey. Toutefois, les additifs peuvent être finalement néfastes pour la nutrition sportive et pour le corps. D’où l’intérêt de se tourner vers des protéines en poudre labélisées sans additifs.

De surcroît, toutes les marques de whey ne se contentent pas de l’ultra filtration et de la micro filtration pour produire leurs protéines en poudre. Certains géants laitiers usent de peroxyde de benzoyle comme agent blanchissant.

Malheureusement, il est difficile de savoir si un concentré de whey ou son isolat a été traité avec cet ingrédient ou non. Cependant, les sportifs et les amateurs de musculation peuvent toujours s’adresser à la marque en question.

Qu’en est-il des usines de production de protéines en poudre ?

À première vue, les usines de production de whey n’ont que peu d’impact sur l’environnement. Comme expliqué ci-dessus, il s’agit de filtrer mécaniquement un liquide afin d’obtenir des protéines plus ou moins purifiées, déshydratées. Les industriels emploient des équipements à la pointe de la technologie pour obtenir un concentré de whey ou de l’isolat de grande qualité. Ces dispositifs sont indispensables pour éliminer le lactose et obtenir une forte concentration d’acides aminés et notamment de BCAA. 

Mais ils sont particulièrement gourmands en énergies. Cette énorme consommation d’électricité accroît l’empreinte carbone de toute cette filière si aucune solution pour assurer l’autosuffisance énergétique n’est trouvée.

savoie lactee une unite de valorisation du lactoserum
Crédit photo : Savoie Lactée

Certaines installations non conformes aux normes en vigueur favorisent également la pollution des sols et des rivières par d’importants rejets de résidus en fin de cycle. Ces déchets prennent notamment la forme de boues biologiques. Chez Protéaples, nous confions la production de notre whey à Savoie Lactée2, une usine partenaire. Celle-ci a été éco-conçue pour minimiser les impacts environnementaux des activités. Elle a notamment été pourvue d’un système de méthanisation des boues biologiques, permettant la production d’un biogaz, et plus d’électricité qu’elle n’en consomme. En bout de chaîne : de l’eau claire épurée. Plus de détails dans notre article : notre whey est-elle bio ?

Note : Si vous êtes sensible à l’écologie au niveau alimentaire, vous l’êtes sans doute concernant ce que vous portez. Nosc, une entreprise française, propose des vêtements techniques éco-responsables créés à partir de fibres de ricin. Jetez-y un oeil !

Et si vous souhaitez en savoir plus sur la whey, consultez ces articles :

1https://www.ladepeche.fr/2020/09/18/8-francais-sur-10-se-disent-concernes-par-la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique-mais-peu-dentre-eux-sengagent-reellement-9080296.php

2https://www.savoie-lactee.com

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Un article écrit par

Aymeric Mendez & Guillaume Lavastre

Guillaume et Aymeric sont les fondateurs de Protéalpes. Ils sont également des pharmaciens, passionnés de nutrition et de sport.

Ce sont surtout des immenses fans de la gamme Protéalpes !

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